C'est arrivé soudainement, alors que j'étais en train de lire "Les mauvaises gens" de Davodeau. Je me suis posé la question, "Quid? Les mauvaises gens?, mais pourtant, les gens sont cons bons". Mais quel est donc ce mot androgyne qui se veut féminin pour ses épithètes mais masculin pour ses attributs.

Cette découverte méritait bien une recherche sur Google qui m'informa que les choses n'étaient pas simples pour ce mot pourtant anodin qu'on utilise régulièrement. En effet, si les petits jeunes gens sont beaux, les belles petites gens ne sont pas forcément jeunes. Bernard Pivot n'a qu'à bien se tenir.

Honnêtement, je plains les infortunées gens (qui sont infortunés) qui doivent apprendre la langue française.