Hier soir, vers 20 heures, je me suis rendu au bureau numéro 13 de Pantin pour dépouiller les bulletins de vote du second tour. Déjà, à cette heure-là, je savais depuis quelques heures que Sarko était notre nouveau président. Triste soirée. "Tout peut arriver, même le pire" disait Ségolène Royal pendant le débat, voilà c'était fait, le pire était président.

A la table où j'oeuvrais et dans le bureau en général, Ségoléne Royal avait la quote, elle tronait à environ 60%. Je suis fier d'être pantinois.

Le grand perdant de la soirée était François Bayrou. Après tout le foin qu'il a fait et son succés (mesuré) du premier tour, aucun bulletin pour lui cette fois (la taule).

Voilà. Plus que 5 ans. Le marketing est une grande force, une force que je hais particulièrement lorsqu'elle est utilisée, comme dans cette campagne (et par tous les camps), à des fins de manipulation.